Séisme : Chaque jour des obstacles à dépasser

Onze jours après le séisme, l’organisation reste la principale difficulté. Pour la population, le premier choc s’éloigne lentement mais bon nombre de Népalais ne disposent d’aucune solution.

 

Les besoins sont partout. Les ONG en bonne partie, éclatées, sur le terrain. Bhavisya a choisi de se concentrer sur la région dans laquelle le projet est implanté. Dans la mesure de ses possibilités et des moyens qui commencent à affluer grâce à des aides spontanées, des dons et des coups de main de nouveaux membres, l’association reste avant tout engagée sur l’aide d’urgence.

 

« On se rend compte que seul on ne pourra pas aider tout le monde… il y a des choix à faire », explique notre coordinatrice sur place Mélinda Parvex. Au fil des ours, dit-elle, de nouvelles rencontres se produisent avec des personnes qui souhaitent d'une manière ou d'une autre apporter leur soutien. De nouveaux « partenariats » se mettent en place, essentiellement par des groupes de jeunes Népalais, à l’instar de Subas et Ujjwal qui font partie d'un team d'une vingtaine de personnes, y compris deux Australiennes et une Anglaise, et qui se concentrent actuellement sur l'aide d'urgence (distribution de nourriture, eau, médicaments et tentes). Ce team se déplace en van et moto dans la Vallée de Katmandou, fortement touchée par le séisme et dont beaucoup de villages ne reçoivent absolument aucune aide gouvernementale ou internationale. Ils disposent d’une page facebook "Earthquake Victim Action Bhaktapur region". L'objectif est de leur apporter un soutien logistique et financier.

 

Coordination avec d’autres ONG

 

Les expériences avec la Croix-Rouge Népalaise ne sont pas concluantes. Leur connaissance de la situation dans et autour de Bhaktapur reste très lacunaire. Perçue dès leur arrivée comme une aubaine, la connaissance du terrain par Bhavisya n’a pas permis de conclure à des aides concrètes. Malgré des contacts répétés, notamment pour les aider à identifier les personnes, familles et quartiers les plus dans le besoin, les engagements ne sont pas tenus. Bhavisya va donc continuer à se concentrer sur ces groupes de jeunes Népalais prêts à mettre leur énergie dans l’acheminement de l’aide d’urgence.

 

« Ceux-ci sont moins occupés à faire des selfies devant les maisons détruites et avec la population népalaise, comme je peux quotidiennement l'observer (équipe de secours chinoise, turque ou encore thailandaise) », précise Mélinda Parvex.

 

Le relogement de familles est aussi une priorité. A commencer par les partenaires népalais de notre association qui ont perdu leur maison et leurs biens personnels. Une situation qui concerne aussi nos connaissances, nos amis sur place. Plus de la moitié des maisons du centre ville de Bhaktapur ayant été détruites ou fortement endommagées, des milliers de personnes cherchent à se reloger.

 

Comme on pouvait s’en douter, cette situation provoque de nouvelles difficultés avec une accessibilité toujours plus compliquée compte tenu de la hausse de la demande et donc des tarifs pratiqués ou des garanties exigées par les éventuels bailleurs.

 

S’y ajoute encore la pression du statut des bénéficiaires. Le système des castes étant fortement ancré dans la mentalité des Népalais, la tâche n'est pas facile pour aider certains amis ou partenaires de Bhavisya ou de notre team. "Aujourd'hui, la joie des Népalais est partie, les gens ne sourient plus. Elle reviendra… on ne sait pas quand", nous dit Shivani (Bhaktapur)

 

Les besoins restent immenses. D’abord dans l'urgence mais aussi sur le long terme (reconstruction d'habitats, aide à l'emploi.).

 

Nous avons donc besoin de votre soutien et de votre solidarité. Si les nouvelles dans les media occidentaux se raréfient au fur et à mesure que l’on s’éloigne du 25 avril, la réalité népalaise reste dramatique.

« Ceux-ci sont moins occupés à faire des selfies devant les maisons détruites et avec la population népalaise, comme je peux quotidiennement l'observer (équipe de secours chinoise, turque ou encore thailandaise) », précise Mélinda Parvex.

 

Le relogement de familles est aussi une priorité. A commencer par les partenaires népalais de notre association qui ont perdu leur maison et leurs biens personnels. Une situation qui concerne aussi nos connaissances, nos amis sur place. Plus de la moitié des maisons du centre ville de Bhaktapur ayant été détruites ou fortement endommagées, des milliers de personnes cherchent à se reloger.

 

Comme on pouvait s’en douter, cette situation provoque de nouvelles difficultés avec une accessibilité toujours plus compliquée compte tenu de la hausse de la demande et donc des tarifs pratiqués ou des garanties exigées par les éventuels bailleurs.

 

S’y ajoute encore la pression du statut des bénéficiaires. Le système des castes étant fortement ancré dans la mentalité des Népalais, la tâche n'est pas facile pour aider certains amis ou partenaires de Bhavisya ou de notre team. "Aujourd'hui, la joie des Népalais est partie, les gens ne sourient plus. Elle reviendra… on ne sait pas quand", nous dit Shivani (Bhaktapur)

 

Les besoins restent immenses. D’abord dans l'urgence mais aussi sur le long terme (reconstruction d'habitats, aide à l'emploi.).

 

Nous avons donc besoin de votre soutien et de votre solidarité. Si les nouvelles dans les media occidentaux se raréfient au fur et à mesure que l’on s’éloigne du 25 avril, la réalité népalaise reste dramatique.